Cette oeuvre n’a pas vraiment de nom, on l’appellera Carpe Diem. Elle est de Joan Cornella et a été publiée en septembre. Voici son analyse et ce que j’en pense !
Qui est Joan Cornellà ?
Joan Cornella est un un dessinateur et illustrateur reconnu pour son humour troublant et surréaliste et ses bandes dessinées humoristiques noires ainsi que pour ses œuvres d’art.
Carpe Diem, un dessin abstrait au premier regard
Sur ce dessin, on peut voir une personne dans un liquide rose plein de déchets qui tient une pancarte avec marqué « Carpe Diem ». Cela signifie : « Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain ». Cette locution est plutôt célèbre, mais on connaît moins sa suite : « quam minimum credula postero » qui veut dire : « sois la moins crédule possible pour le suivant ».
Sur cette œuvre, on voit clairement que ce que dénonce l’artiste est la pollution avec les déchets, les arbres sans feuilles, le tuyau avec un symbole nucléaire.
Ce à quoi Carpe Diem me fait penser
On pourrait comparer la situation du personnage qui reste de marbre (et sourit !) face à la situation à celle du gouvernement français, qui vient de voter une mesure.
Ce lundi 9 décembre, l’Assemblée Nationale a voté pour un « objectif de fin de mise sur le marché des emballages plastique à usage unique d’ici 2040 ». Proposé par LREM, cet objectif sera progressif avec des paliers, afin d’arriver à terme à ne plus produire de déchets plastiques à usage unique.
2040, c’est dans vingt ans, et alors qu’en ce moment a lieu la COP 25 à Madrid réunissant les Etats du monde entier pour décider des mesures à prendre pour lutter contre le réchauffement climatique et signer des accords pouvant être historiques. Avec cette mesure, on a l’impression que notre gouvernement n’est pas pro-actif dans la lutte environnementale.
Cette inactivité devient critiquée par certains politiques, notamment Chloe Swarbrick, jeune parlementaire néo-zélandaise, qui a sorti une réplique cinglante à un parlementaire plus âgé alors qu’elle alertait l’assemblée sur l’urgence climatique.
La question que l’on peut se poser, c’est est-ce que les gouvernements actuels font tout ce qui est en leur possible pour lutter contre la crise écologique.