thérapies de conversion

1 million de signatures contre les thérapies de conversion des LGBT+ : pourquoi il faut continuer à signer

La pétition européenne demandant à la Commission européenne de signer un décret pour interdire les thérapies de conversion visant les personnes LGBTQIA+ dans l’Union européenne a réuni plus d’un million de signatures. Mais le combat est loin d’être terminé, il faut récolter le plus de signatures avant ce samedi 17 mai à 23h59.

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Un million de signatures contre les thérapies de conversion

Pour rappel, une pétition européenne (aussi appelée initiative citoyenne) a été lancée pour demander à la Commission européenne de prendre des mesures concrètes : elle souhaite qu’un décret soit signé pour interdire les thérapies de conversion visant les personnes LGBTQIA+ dans toute l’Union européenne. Les thérapies de conversion sont des pratiques destinées à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne. Elles sont largement reconnues comme dangereuses, inefficaces et constituent une violation des droits humains.

thérapies de conversion

Pour que cette pétition soit acceptée par la Commission européenne, elle doit aujourd’hui recueillir plus d’un million de signatures de citoyens européens, provenant d’au moins sept pays différents. Et pour que ces signatures soient valides, il faut atteindre un seuil minimal de signatures dans au moins sept pays.

Vive la France et ses associations LGBTQIA+

À l’heure où j’écris ces lignes, je ne pensais pas que le million de signatures serait atteint. J’avais prévu de relayer cette initiative européenne pour lui donner un (tout) petit peu plus de résonance. Mais je n’ai pas été assez vif : plus d’un million de personnes ont signé cette pétition. Et surtout, plus de sept pays ont rempli leur seuil de signataires. Et surtout, vive la France : c’est elle qui collecte la majorité des signatures : plus de 560 000, ce qui signifie aussi que « l’objectif » a été atteint à plus de 1000%.

thérapies de conversion

C’est sans compter sur le travail de l’ONG ACT (pour Against Conversion Therapy), ainsi que toutes les autres associations LGBTQIA+ internationales et françaises (et plus largement francophones). Ce sont elles qui ont mené ce travail de battage médiatique sur les réseaux sociaux avec brio. Un bravo moins prononcé pour les médias : jusqu’à aujourd’hui, il n’y avait quasiment aucun article de presse, malgré les centaines de milliers de signatures françaises. Même chose pour les syndicats ou les partis politiques : tous se réveillent ce vendredi, à une journée de la clôture de la collecte des signatures.

Pourquoi il faut continuer à faire signer cette pétition contre les thérapies de conversion

La pétition reste ouverte jusqu’au samedi 17 mai à 23h59. Il est donc crucial de continuer à la partager et à la signer pour maximiser son impact. Déjà, pour une question d’image : un million de signatures, c’est bien, mais par rapport aux quelque 450 millions de citoyens européens, ce n’est pas beaucoup. Il faut poursuivre jusqu’à la date fatidique et surtout, partager à l’international. Il reste énormément de pays qui n’ont pas atteint le seuil et certains n’y arriveront probablement pas.

Autre problématique : il faudrait dans l’idéal atteindre 1,2 million de signatures. Ce n’est pas un seuil légal, mais une marge de sécurité, de précaution, prise par ACT, l’ONG derrière l’initiative européenne. C’est dans le cas où des signatures pourraient être invalidées (doublons, erreurs, personnes non éligibles, etc.). De quoi garantir que le seuil égal du million de signatures est valide après les contrôles (qui sont faits par les états membres).

Crédit photo à la une : Raphael Renter | @raphi_rawr via Unsplash.


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