la république et moi

La République et moi

Les candidatures pour le concours 2024 du master en journalisme de l’Université Paris Panthéon-Assas sont closes. Parmi les écrits à transmettre, il y avait un texte à rédiger sur le sujet « La République et moi ».

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Les consignes de cet écrit

« Vous rédigerez un texte dont le sujet est « La République et moi » en 1500 signes (espaces compris, +/- 150 signes). Le jury sera particulièrement sensible à votre sens de la narration, à la construction de votre texte et à son style. Ce texte sera dactylographié et vous indiquerez vos prénom et nom ainsi que le nombre de signes. »

Université Paris Panthéon-Assas

La République et moi

Mes quelques années de latin m’ont rappelé qu’il fallait toujours regarder l’étymologie d’un mot pour en connaître les bases. La République vient du latin “res publica”, à savoir la “chose publique”. C’est donc quelque chose qui est commun et si possible vertueux, puisqu’on parle d’un régime politique. La République représenterait donc l’intérêt général et pas seulement une station de métro. Mais au final, ça reste un concept assez flou pour moi.

La “République” que je connais le mieux, c’est celle dont “je fais partie” depuis ma naissance, la République française. Je ne m’y sens pas toujours à l’aise dans son application de la démocratie, et d’un autre côté, je me verrai mal aller ailleurs. J’ai beau la critiquer tous les jours, ça reste ma République et je l’apprécie. Et si souvent je la critique, c’est davantage pour celles et ceux qui me représentent que pour le système dans lequel ils sont.

J’ai beau critiquer la République à laquelle j’appartiens, c’est difficile d’imaginer ma République idéale. Elle serait démocratique comme aujourd’hui, mais avec davantage de participation directe des citoyens et moins de représentativité. Serait-elle une sixième République ? Peut-être. Les changements que je voudrais apporter à ce régime et surtout à sa Constitution pourraient suffisamment être importants pour devoir y recourir. En tout cas, je ne crois pas être le seul à me poser la question. De quoi peut-être réellement exalter les “valeurs républicaines” qu’on s’efforce à mettre en avant aujourd’hui, avec un succès limité sur la jeunesse.


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