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Apocalypse Now : l’horreur de la guerre du Viêt Nam

Apocalypse Now, de Francis Ford Coppola est un film qui raconte l’horreur, l’horreur de la guerre du Viêt Nam qui nous touche psychologiquement et nous montre la folie de la guerre, qu’elle soit en Irak, en Europe, ou au Viêt Nam.

Le synopsis d’Apocalypse Now

« Cloîtré dans une chambre d’hôtel de Saïgon, le jeune capitaine Willard, mal rasé et imbibé d’alcool, est sorti de sa prostration par une convocation de l’état-major américain. Le général Corman lui confie une mission qui doit rester secrète : éliminer le colonel Kurtz, un militaire aux méthodes quelque peu expéditives et qui sévit au-delà de la frontière cambodgienne. »

Une critique de la guerre du Viêt Nam

Dans la première partie du film de Coppola, on trouve principalement des séquences de guerre sur le sol vietnamien en grande pompe : la puissance américaine dans toute sa splendeur et dans toute son absurdité. Un commandant qui veut faire du surf uniquement parce qu’il a rencontré un ténor de la discipline, au beau milieu du champ de bataille, entre deux feux. Sur l’air Valkyrie de Wagner, on voit des troupes aéroportées se diriger vers l’ennemi ; elles n’hésitent pas à appeler les avions de chasse chargés de napalm dès que la moindre difficulté pointe le bout de son nez.

En fait, Francis Ford Coppola utilise Apocalypse Now dans un premier temps pour montrer les erreurs des États-Unis dans le conflit. Trop confiants, ils sont allés au Viêt Nam avec leur armement, mais leur folie et leur mégalomanie les enlise dans le conflit. Et c’est ce que le réalisateur nous fait comprendre au fur et à mesure dans le film. Tuer, tuer, tuer : les soldats américains s’y habituent et deviennent fous.

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Apocalypse Now et la folie de la guerre

Willard, en remontant les rivières vietnamiennes à la recherche du général Kurtz, se renseigne sur cet homme puissant devenu fou. Si au début il le pense emporté par la folie de la guerre, il le comprend de plus en plus ; lisant des rapports sur lui, comprenant ses intentions.

Cette guerre a engendré des syndromes ports-traumatiques très importants chez les soldats américains, dont certains étaient novices, très jeunes. Une sorte de folie provoquée par la guerre que le réalisateur nous transmet très bien dans Apocalypse Now. Les soldats n’ont pas l’impression que la guerre est dure, mais au fond d’eux, elle l’est réellement ; ils se cachent peut-être derrière une virilité bien futile, vivant dans une semi-opulence (de mauvaises conditions, mais bien meilleurs que celles des soldats du Nord-Viêt Nam).

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Une folie provoquée par l’horreur

Cette folie provoque l’horreur ; une horreur contrôlée et faite par le général Kurtz. Il est une allégorie de cette horreur et de cette folie, hors de contrôle de l’état-major américain, qui décide de le tuer. En remontant les fleuves et rivières, Willard découvrez cette horreur, entre les scènes choquantes, traumatisantes de soldats américains et vietnamiens morts ou vivants, combattant pour leur peuple (et leur idéologie).

Si Willard a l’air, durant une bonne partie de l’histoire, le seul a vraiment se rendre compte de ce qu’il est en train de se passer, il perd peu à peu du recul sur sa mission. Il commence lui-même à devenir fou, à ressentir l’horreur de ce qu’il voit.

Apocalypse Now : du délire à l’horreur

Coppola fait passer Apocalypse Now d’un film de guerre classique montrant la suprématie de l’armée américaine à la folie provoquée par les combats et enfin par l’horreur. Si au début on peut penser que le film veut montrer le jeu de la guerre de façon assez simpliste par moments, le réalisateur lui donne d’autres dimensions bien plus profondes par les autres arcs narratifs, qui prennent au final bien plus de place.


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